Le droit de suite dans un contrat d'apporteur d'affaires entre indépendants est souvent perçu comme problématique et peut engendrer plusieurs difficultés pour les entreprises. Bien que conçu pour récompenser l'apporteur pour les transactions futures, cette clause est fréquemment injustifiée et mal acceptée par ceux qui bénéficient de l'affaire.
1. Charges Financières Additionnelles : Les destinataires de l’affaire doivent continuer à payer des commissions même après la fin de la relation contractuelle initiale, ce qui peut alourdir les charges financières de manière imprévue.
2. Complexité Administrative : Suivre et calculer les commissions pour chaque transaction future peut devenir un casse-tête administratif, augmentant les coûts opérationnels.
3. Litiges Fréquents : Des désaccords peuvent facilement survenir concernant les transactions éligibles pour les commissions, menant à des conflits juridiques coûteux et longs.
4. Découragement de Nouveaux Partenariats : Les prestataires peuvent être réticentes à engager de nouvelles relations commerciales de peur d'être liées à des obligations financières à long terme.
Imaginez : Vous demandez au professionnel auquel vous avez apporté une affaire de vous verser 10% de commissions sur tous les dossiers qu'il signera avec le client apporté par vos soins. Il le fera certes pendant quelques mois jusqu'au moment où il se dira que ces 10% reversés impactent quand même sa rentabilité. Pour maitriser cela, il sera amené à vouloir augmenter ses tarifs de 10% également et s'en trouvera de facto moins compétitif que lors de sa première mission.
Il risque alors de perdre le client et votre relationnel en sera fortement impacté. Résultat : Vous avez perdu un prestataire et donc l'occasion de toucher d'autres commissions grâce à lui sur d'autres dossiers que vous pourriez lui avoir amenés chez d'autres clients.
Pour les indépendants, le droit de suite est souvent perçu comme une contrainte plutôt qu'un avantage. Il peut donner l'impression d'une charge injuste et d'une pénalité pour avoir établi une relation commerciale fructueuse. Ce sentiment de contrainte peut nuire à la dynamique positive entre l'apporteur et l'entreprise, rendant les collaborations futures moins attractives.
Sur la plateforme affaires.io, nous avons choisi de ne pas automatiser de fonctionnalité liée au droit de suite. Nous croyons que cette approche simplifie les relations commerciales et minimise les risques de conflits. Notre objectif est de faciliter et sécuriser les affaires sans ajouter de contraintes injustifiées pour les professionnels indépendants et leurs partenaires commerciaux.
Toutefois, cela reste fonctionnellement possible de faire du droit de suite sur affaires.io, il vous faudra procéder à l'édition d'un nouveau contrat pour chaque affaire que vous souhaitez sécuriser.
Imaginez être à la place de celui qui reçoit l'affaire. Accepteriez-vous facilement de verser des commissions sur chaque transaction future avec le client, même longtemps après la fin de votre accord initial avec l'apporteur ? Cette perspective peut s'avérer décourageante et peut amener à préférer chercher des affaires par ses propres moyens plutôt que de s'engager dans un accord comprenant un droit de suite.
En conclusion, bien que le droit de suite puisse sembler avantageux pour l'apporteur, il est crucial de comprendre les complications potentielles et de considérer des alternatives plus simples et transparentes pour gérer les relations commerciales.